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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:40

Je descendais les marches quatre à quatre. Peu m’importait de risquer de me rompre le cou, je ne supportais pas l’idée que Thomas soit enfermé par ma faute. J’allais le faire libérer dans la minute, que cela plaise à Michael ou non. Il ne l’avait peut-être pas tué mais l’enfermer à l’abri des rayons du soleil et de la lune, voilà qui arrivait en deuxième position après la mort, au palmarès des atrocités à faire subir à un lycan. Les loups étaient des créatures libres et sauvages qui avaient besoin d’espace et de la nature pour vivre. D’ailleurs, il n’existait que très peu de meutes établies dans les régions surpeuplées des mégalopoles, Michael lui-même me l’avait appris.

J’ignorais ou se situait exactement la cave mais je savais une chose. Mon compagnon s’y trouvait et il  me suffisait donc de suivre le lien qui m’unissait à lui en permanence désormais, pour rejoindre les cellules de la demeure. Je débouchai sur le gymnase au sous-sol et le traversai sans hésitation pour rejoindre une porte peinte de la même couleur que le mur, ce qui expliquait que je ne l’ai pas vue la première fois. Elle n’était pas vraiment cachée mais j’avais eu d’autres priorités à ce moment-là.

Lorsque je l’ouvris à la volée, un nouvel escalier se dévoila devant mes yeux. Bon sang mais de combien de niveaux disposaient cette maison ?

En me hâtant, je franchis le seuil, entreprenant de descendre la première marche. Une ampoule s’alluma immédiatement, me permettant de voir où je posais les pieds. Je m’étais attendue à des marches de pierre et pourtant le bois grinça sous mes pas à chaque marche que je descendais. J’arrivai finalement dans un couloir assez large, moquetté et tapissé de bordeaux et de vert sombre. La luminosité était faible mais suffisante pour voir ce qui m’entourait. De nombreuses portes en bois se découpaient de part et d’autres du couloir mais je ne m’y attardai pas, préférant me diriger vers les trois lourdes portes d’acier qui se trouvaient tout au bout. Je cherchais des cellules capables de retenir des lycans et il était certain qu’aucune créature magique n’aurait pu être retenue par du bois.

Arrivée à l’extrémité du couloir, je me stoppai devant un lycan que je ne connaissais presque pas et qui semblait monter la garde. Il s’appelait Mike ou Matt, je ne me souvenais plus.

- Où est Thomas ? L’interrogeai-je sans tact.

Le loup me regarda, les yeux ronds, interdit.

- Je t’ai posé une question loup ! M’exclamai-je en tentant de reproduire le ton autoritaire que prenait parfois Michael avec sa meute.

- Euh… il… il est là. Me répondit-il en me montrant la porte derrière lui de son pouce. Mais on n’a pas le droit de…

- Libère-le tout de suite ! Lui ordonnai-je en entendant le bruit des clés qu’il gardait dans sa poche et qui venaient de cliqueter alors qu’il avait refermé sa main dessus.

- Je suis désolé mais les ordres…

- Les ordres viennent de changer ! M’écriai-je. Je suis ta femelle alpha et tu vas devoir m’obéir.

J’avais un peu de peine pour ce pauvre bougre qui n’avait rien demandé à personne et qui ne souhaitait qu’obéir aux ordres que son alpha lui avait donné, mais je ne pouvais pas me montrer faible face à lui.

- Mais… mais… bredouilla-t-il en fixant la porte à ma droite d’un air paniqué alors qu’il sortait déjà les clés de sa poche.

Bon, il n’y mettait pas particulièrement de la bonne volonté mais il était à deux doigts de me céder. Il ne me manquait qu’un tout petit peu de persuasion, et Thomas serait libre.

- Ne discute pas avec moi, et ouvre cette foutue porte, plus vite que… Mais un clic métallique me coupa au milieu de ma phrase.

Le lycan regarda la porte sur ma droite, s’ouvrir avec soulagement.

- Lucy ! Que fais-tu là ? Tu devrais te reposer dans la chambre au lieu de torturer ce pauvre Matthew.

Ah voilà, Matthew, c’était ça !

Michael me regardait l’air complètement ahurit, la fatigue et l’inquiétude se dessinant sur ses traits.

- Je viens libérer mon ami qui n’a rien à faire ici. Lui dis-je, en colère.

L’expression de Michael se fit dure.

- Il est là parce que je l’ai décidé Lucy. Et au sein de cette meute, mes mots sont la loi, que ça te plaise ou non. M’asséna-t-il âprement.

- Eh bien ta loi est nulle et totalement partiale. Maintenant arrête de jouer à l’alpha avec moi et fais le libérer ! M’exclamai-je de plus en plus en proie à l’exaspération.

- Non ! Répliqua-t-il. Il a désobéi délibérément à un ordre et j’ai décidé qu’il devrait rester dans cette cellule jusqu’à nouvel ordre. Ordre qui viendra de moi.

- Oh je t’en prie ! Ne joue pas à ça avec moi Michael ! Tu sais bien qu’il n’y a pas plus loyal que Thomas. M’indignai-je. S’il a fait ça c’était pour toi. Pour nous !

- Peu importe sa raison, il a désobéi et c’est tout ce qui compte. Et je te signale que son insubordination aurait été punie de bannissement ou même de mort dans bien d’autres meutes. Se justifia-t-il.

- Oh ? Et tu veux peut-être que je t’applaudisse pour ta grande magnanimité ? Ironisai-je.

J’étais bien décidée à ne pas céder. Michael avait tort, même s’il ne s’en rendait pas encore compte.

- Bon écoute ça suffit Lucy, remonte dans la chambre et retourne te reposer, on en reparlera plus tard. Pour l’instant je ne suis vraiment pas d’humeur.

Alors celle-là c’était la meilleure ! Espérait-il vraiment que j’allais bien gentiment lui obéir ? Il me connaissait pourtant mieux que ça.

- Donc, tu n’as pas l’intention de le relâcher ? Quoi que j’en dise ? Lui demandai-je en croisant les bras.

- Non en effet. Dit Michael sans se démonter le moins du monde, croisant lui-même ses bras sur sa large poitrine.

- Très bien, dans ce cas…

J’avançai d’un pas décidé vers Matthew qui recula de quelques pas en me voyant lui fondre dessus. Je lui arrachai les clés des mains sans qu’il ne montre de résistance, bien trop surpris par mon geste soudain, et ouvrai la cellule dans la volée. Heureusement pour moi, il n’y avait que trois clés sur le trousseau et je tombai immédiatement sur la bonne.

- Lucy ! Me réprimanda Michael dans mon dos tandis que je pénétrais dans la pièce. Thomas, assis sur un lit militaire, me regarda comme si j’étais un fantôme. Ses yeux étaient hantés et son désespoir transparaissait par tous les pores de sa peau.

- Thomas, est-ce que tu vas bien ? Lui demandai-je immédiatement en me précipitant sur lui.

- Ça… Ça va. Bredouilla-t-il sans conviction. Mais tu ne devrais pas être là.

- Lucy ! Rugit Michael juste derrière moi. Sors d’ici tout de suite !

- Non ! Assénai-je en me retournant pour faire face à mon compagnon. Je ne bougerai pas d’un poil. Que les choses soient bien claires, tu refuses de libérer Thomas ? Parfait ! Mais tu vas devoir m’enfermer ici moi aussi parce que je ne ressortirai qu’avec lui.

Et tandis que je parlais je m’assis sur le lit à côté de Thomas, et lui pris la main.

Mon ami nous regardait alternativement, Michael et moi, d’un air paniqué.

- Je… Non Lucy, ne fais pas ça. Pas pour moi. Me dit-il d’un ton coupable.

- Tu ne mérites pas ça Thomas, quoi que ton imbécile d’alpha en dise. Puis me tournant vers Michael je continuai. Et si tu dois être puni pour ce que tu m’as dit alors je peux tout aussi bien rester avec toi. Après tout c’est moi qui t’aie incité à me dire ce que tu savais. Je suis aussi coupable que toi.

Et voilà ! Qu’est-ce que tu dis de ça espèce d’abrutis ? Pensai-je immédiatement en foudroyant mon compagnon du regard.

Michael me fixait, la mâchoire serrée, les traits tirés en un masque de fureur.

- Cesse de faire ta gamine et sors d’ici. M’ordonna-t-il finalement. Tout ça te dépasse alors ne fais pas semblant d’en comprendre les tenants et les aboutissants. De plus, si tu penses que ton statut de compagne te mets à l’abri de l’enfermement, tu te fourres le doigt dans l’œil ma petite, et jusqu’au coude !

Non, mais je rêvais, est-ce qu’il venait vraiment de m’appeler « sa petite » ? Loin de m’effrayer, ses menaces ne firent que rajouter un peu plus d’huile sur le feu.

- Je ne suis pas une louve Michael et tu ne peux pas disposer de moi comme bon te semble. Si tu tentes de m’enfermer où que ce soit ! Soit bien assuré que je ne me laisserai pas faire si facilement. Grondai-je plus que je ne parlais.

- Bordel Lucy, je t’ai déjà prévenue, ne me pousse pas à bout, tu ignores de quoi je suis capable.

- Et tu vas faire quoi hein ? Je n’ai pas peur de toi, Michael Madison, tout alpha que tu es, tu t’es choisi une compagne humaine, à toi d’assumer à présent et…

- Ça suffit ! S’interposa Thomas entre nous. Mais ça va pas ? Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous avez perdu la tête ?

Son regard affolé ne cessait d’aller et venir entre nous.

- Ne te mêle pas de ça loup ! Grogna Michael.

Je me plaçai immédiatement entre les deux lycans, faisant barrage de mon corps.

- Tu ne te rends même pas compte qu’il fait ça parce qu’il s’inquiète pour nous ! M’exclamai-je avec dédain. Mais qu’est-ce qui t’arrive, je ne te reconnais plus ?

Et c’était vrai. Quelque chose en l’alpha semblait différent depuis la dernière fois que je l’avais vu, trois jours auparavant. Il ne paraissait plus être lui-même, comme si quelque chose était brisé en lui. Une terreur insidieuse s’infiltra en moi, me soulevant l’estomac. Et si le fait d’avoir obligé Michael à faire face à ses démons cette fameuse nuit, avait provoqué un changement irrévocable en lui ? Et s’il ne redevenait jamais l’homme que j’aimais et en qui j’avais confiance ? Serais-je encore capable de rester auprès de lui alors que son comportement me révulsait ?

- Tu me pousses dans mes retranchements, voilà ce qui m’arrive. Me répondit Michael, exaspéré. Et je me contrefous de son inquiétude et de ses bonnes intentions !

Thomas parut terriblement blessé par les paroles de son alpha alors que le choc s’inscrivait sur son visage.

- Michael. Commença mon ami. Je suis profondément désolé de t’avoir désobéi mais… si j’ai fait ça, c’est pour ton bien. Tu ne pouvais pas continuer à lui cacher indéfiniment.

- Garde tes excuses, je n’en ai rien à foutre. Tu n’aurais pas dû lui dire ! Jamais ! S’insurgea l’alpha.

- Elle avait le droit de savoir. S’écria Thomas. Elle devait pouvoir prendre une décision en toute connaissance de cause ! Et tu sais que j’ai raison.

- Je voulais la protéger. Répliqua mon compagnon, de plus en plus furieux.

- Mais enfin Michael, elle est là, devant toi, c’est une vraie personne, qui vit, qui respire, qui réagit et qui fera ses propres expériences. Dit Thomas sur un ton un peu plus calme. Tu ne peux pas décider ces choses-là pour elle et tu ne pourras pas la protéger contre tout ! Tu dois la laisser vivre et déterminer ce qui est bon ou non pour elle.

- Et ta technique fonctionne, c’est vrai ! protesta Michael, les dents serrées. Rappelle-moi où est ta compagne, loups ? Et réexplique-moi en quoi ta façon de faire est si formidable.

Ma main sembla se mouvoir de sa propre volonté, pour atterrir sur la joue de Michael, dans une gifle qui claqua au point que le son se répercuta sur les murs de la cellule. Pourtant, c’est Thomas qui parut le plus choqué des deux. Fixant son alpha, les yeux écarquillés, bouche bée, il ne semblait pas capable d’assimiler complétement ce qu’il venait d’entendre. Il ne semblait pas en état non plus de lui répondre, aussi, je m’en occupais à sa place.

- A compté de cet instant et jusqu’à ce que tu lui présentes tes excuses, ne songe même pas te présenter devant moi. L’avertis-je, impassible. La cruauté dont tu viens de faire preuve, rattrape l’affront qu’il t’a fait en te désobéissant.

Sur ce je m’emparai de la main de Thomas, qui ne broncha pas, et sortis de la cellule, laissant seul, l’homme que je ne reconnaissais plus et qui ne fit pas un geste pour me retenir.

 

- Hé ! Ça va aller ? M’inquiétai-je pour mon ami.

- Bien sûr que ça va aller, mais c’est plutôt à moi de te poser cette question. Me répondit-il en tournant son visage blême dans ma direction.

- Arrête ça, c’est toi qui te tiens prostré sur le canapé la tête dans les mains. Moi je vais très bien.

Evidemment que j’allais bien, la colère que je ressentais et l’adrénaline dans mes veines ne me laissaient pas l’opportunité de me rendre compte de ce que je venais vraiment de faire.

- Tu n’aurais pas dû faire ça ! Michael doit être fou de rage en ce moment. Dit-il en secouant la tête.

- Peu importe, jamais il n’aurait dû te dire ça. C’était un coup bas et c’était particulièrement mesquin. Et ça ne ressemblait pas à l’homme que j’aime.

Thomas tourna de nouveau la tête vers moi, dans un mouvement plus brusque cette fois-ci.

- L’homme que tu aimes ? Est-ce que tu lui as dit ?

- Hum hum. Acquiesçai-je d’un air absent. Mais ça l’a transformé en monstre au lieu du prince charmant on dirait.

- Ecoute Lucy, ne sois pas trop dur avec lui d’accord ? Il vient de subir un sacré choc là, entre la perte de nos frères et son secret qui t’a été révélé. Laisse-lui un peu de temps. M’expliqua-t-il.

- Je n’arrive pas à croire que tu continues à le défendre ! Vraiment, des fois tu es trop gentil Thomas. M’indignai-je.

Le loup me regarda avec douceur avant de laisser se dessiner un faible sourire sur ses lèvres.

- Tu sais, il n’a pas toujours été le Michael attentionné que tu connais. Avant ça… enfin disons juste qu’il a vraiment beaucoup changé. Son expérience avec le Maître l’a profondément marqué Lucy, et considérant tous les sacrifices qu’il a fait pour nous, je ne peux pas lui en vouloir pour une phrase malheureuse qu’il ne pensait pas.

Je n’étais pas sure de vraiment comprendre, après tout je ne connaissais Michael que depuis trois ans, mais les mots de Thomas me firent réfléchir.

- Tu penses vraiment que j’ai eu tort de lui parler ainsi ? M’enquis-je.

Son sourire se fit plus prononcé.

- Je ne sais pas. J’ai apprécié que tu prennes ma défense mais… tu es encore très jeune et lui, de son côté, est loin d’avoir de l’expérience dans les relations sérieuses avec des femmes.

- C’est mon cas aussi tu sais. Je ne me suis jamais engagée sur un tel chemin, et je ne me suis jamais laissée tomber amoureuse avant lui, mais ça n’excuserait en rien que je me comporte comme il l’a fait. Répondis-je, bornée.

- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Reprit-il en riant légèrement. Dans ton cas, tu n’as pas eu le temps de t’habituer à l’attention des hommes, aussi tout est nouveau pour toi, mais ça te facilite aussi les choses dans le sens où, tu acquiers cette expérience avec lui, petit à petit. Dans son cas à lui, il n’acquiert pas cette expérience mais il doit la remplacer. Les relations qu’il entretenait avec les femmes avant toi, sont les mêmes depuis plus de cent ans. Elles se pavanent devant lui, prêtent à tout pour l’accueillir dans leur lit et ça signifie aussi lui obéir au doigt et à l’œil. Il a toujours tout eu apporté sur un plateau si je puis dire.

- Merci, voilà qui est rassurant ! M’exclamai-je en relevant un sourcil.

- Ah ah ! Tu n’as pas à t’inquiéter. Il n’y a pas plus fidèle qu’un loup qui prend compagne. S’il y a une chose dont tu peux être certaine, c’est que tu seras la seule et unique femme qui partagera le lit de Michael, et ce jusqu’à la fin de sa vie.

J’écarquillai les yeux en prenant conscience pour la première fois de ce que ça impliquait pour Michael. En me choisissant moi, une mortelle, il s’était condamné à une quasi-éternité d’abstinence après ma mort. Voilà qui donnait un nouveau sens au mot « fidélité ».

- Est-ce que ça signifie que depuis que ta compagne est morte tu n’as pas… Demandai-je sans terminer ma phrase.

- Pas une fois.

- Oh. Dis-je en baissant les yeux, un peu embarrassée.

- Hé ! Ne fais pas cette tête. Me dit-il en me poussant doucement avec son épaule. Ça ne me manque pas tu sais. Si ce n’est pas elle je ne ressens absolument rien.

- Tu veux dire que tu n’as plus jamais ressentis du désir pour aucune femme ? Vraiment ? M’écriai-je.

- Non. Il n’y a jamais eu qu’elle et ce sera le cas jusqu’à la fin de mes jours. M’expliqua-t-il, le regard dans le vague, comme s’il était capable de la voir à travers le voile de ses pensées.

- Thomas ! Comment s’appelait-elle ?

Il se figea avant de se tourner doucement vers moi, les yeux brillant d’émotion.

- Bellinda. Elle s’appelait Bellinda.

Je me sentis coupable en constatant à quel point la compagne de Thomas lui manquait, tandis que moi, qui avait la chance de pouvoir être avec mon compagnon, je préférais me disputer avec lui.

- Si je comprends bien, en persistant dans ma colère, je condamnerai Michael à une éternité de souffrance. C’est bien ce que tu essaies de me dire ?

- Tu as tout compris ma belle. Me répondit-il avec un clin d’œil. Ça fait cher payé pour une phrase de travers qui ne t’était même pas destinée tu ne crois pas ? Et pour ma part, je ne lui en veux déjà plus alors…

- Mouais, ça mérite réflexion. Dis-je après un long soupir. Je vais quand même le faire mariner un peu, il l’aura bien mérité. Et puis si je cède déjà, il va se croire tout permis. Ronchonnai-je.

- A ta guise, ma belle, mais la vie est trop courte pour gaspiller le peu de temps que vous allez passer ensemble, tu peux me croire. M’avertit-il, un voile de douleur passant devant ses yeux. Alors ne traine pas trop d’accord ? Il a fait une erreur, ça arrive à tout le monde.

Sur ce, il se leva et se dirigea vers la porte d’entrée. Il devait avoir hâte de rentrer chez lui. Mais alors qu’il posait sa main sur la poignée, je ne pus m’empêcher de lui poser une dernière question.

- Thomas ! L’interpellai-je. Qu’est-ce qui a fait changer Michael en celui que je connais ?

Mon ami se tourna et m’offrit son plus beau sourire avant de me répondre.

- C’est toi ma belle. C’est toi.

 

Suite>>

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commentaires

P
ha ben voilà, les trois chp quotidiens ont défilé à une allure! julian, quelle transformation!! et enfin la déclaration du " je t'aime" de lucy!! et l'attaque, simplement waouuuuuuuuuuuuuuh!!!<br /> vivement la suite!! lol
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