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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 13:23

Une fois de plus je roulais à pleine vitesse dans un vrai bolide. La voiture infernale de Michael, fonçait dans les petites rues de la ville, à une allure impressionnante et je dus me forcer à desserrer ma main crispée sur la poignée de la portière passager. Le fait que Michael soit un loup-garou et que ses réflexes surhumains lui permettraient de réagir à temps, quoi qu’il arrive, m’y aida un peu. Je réussis donc de justesse à éviter au traditionnel « roule moins vite » féminin de sortir de ma bouche.

- Tu ne veux toujours pas me dire où nous allons ? Demandai-je à Michael, surtout  pour me distraire de mon inquiétude sur notre allure.

Un léger sourire apparut au coin de sa bouche.

- Non, toujours pas, tu ne sauras rien tant que nous n’y serons pas.

- Et c’est loin ?

- Non, nous y sommes déjà. Me dit-il en s’engouffrant dans un parking souterrain.

Mince, trop absorbée par la conversation et la recherche du moindre indice sur le visage de mon compagnon, je n’avais pas fait attention au paysage, du coup j’ignorais totalement où nous nous trouvions.

Une fois garé, Michael fit le tour de sa Lamborghini pour m’ouvrir la portière, sauf qu’à son arrivée, j’avais déjà une jambe hors de la voiture. Il roula des yeux pour me montrer son exaspération.

- Il est plus difficile d’être un gentleman avec toi que de convaincre Van de la fermer. Me réprimanda-t-il.

Je réprimai de justesse l’envie de m’offenser de sa remarque et optai pour un haussement d’épaule indifférent.

- Je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on se conduise en gentleman avec moi. Me justifiai-je. Mais c’était peine perdue, il ne m’écoutait déjà plus, son regard rivé sur ma jambe à l’extérieur de la voiture, dénudée par la fente de ma robe.

Relevant soudain la tête, il m’adressa son plus beau sourire charmeur.

- Tu es toute pardonnée.

Je devais être folle, parce qu’au lieu de lui indiquer mon indignation, je ne pus m’empêcher de lui sourire en retour et en rougissant malgré moi. Le fait qu’une partie de mon corps soit capable de faire oublier à Michael ce qui se passait autour de lui, me remplissait de joie. Oui c’était ça, je devais être folle, plus cette relation avançait et plus les indices convergeaient vers ce constat. Et en réalité, peu importait, j’étais beaucoup plus heureuse folle que saine d’esprit.

- Bon au lieu de me reluquer, tu ne veux pas plutôt m’aider à m’extirper de ta voiture ? Lui demandai-je quand même pour faire bonne mesure.

En relevant un sourcil, et une main se tenant le menton, il voulut me faire comprendre qu’il y réfléchissait. Evidemment, dans ma position, les jambes écartées et le buste penché en avant, je lui offrais une vue parfaite. Au bout d’un moment il finit par me tendre une main charitable.

- Mouais, un gentleman ! Me moquai-je gentiment tandis qu’il me tirait hors de la Lamborghini.

- Absolument amour. M’affirma-t-il en m’attirant à lui pour me prendre dans ses bras. Sinon je t’aurais rejointe dans la voiture, au lieu de t’en sortir.

Il m’avait chuchoté la dernière partie de la phrase à l’oreille, avant de m’embrasser dans le cou. La rougeur, désormais familière s’empara de mon visage immédiatement après, ce qui sembla l’enchanter.

Me prenant la main, il m’invita à le suivre jusqu’au coffre. Il en retira un sac à dos noir et m’entraina à sa suite, vers la sortie du parking, verrouillant la Gallardo d’une pression du pouce sur la clé de contact, par-dessus son épaule, sans même se retourner. Le bip bip significatif, résonna dans le parking presque vide à cette heure du soir, me faisant sursauter et trébucher par la même occasion. Sa poigne se referma un peu plus autour de ma main alors qu’il s’arrêtait.

- Tu veux que je te porte ? Me demanda-t-il soudain.

Je pouffai immédiatement mais son air sérieux étouffa mon rire dans ma gorge.

- Tu plaisantes n’est-ce pas ?

- Non pourquoi ? Tu as trébuché et il est évident que tu n’es pas à l’aise sur ces talons.

- Mais… Euh… Mais… bredouillai-je malgré moi. Et si quelqu’un nous voit ?

- Il n’y a personne à cette heure amour. Éclata-t-il de rire. Et de toute façon je n’ai pas vraiment l’intention de te laisser le choix.

Je détournai immédiatement la tête avec un air que j’espérais digne.

- Ne dis pas de bêtises, je…

Mais il ne me laissa pas le temps de finir. Emprisonnant mes cuisses de ses bras, il me souleva comme un fétu de paille. Pour ne pas tomber en arrière je me raccrochais immédiatement à son cou, alors, avec une vitesse hallucinante, son bras droit passa dans mon dos, tandis que le gauche trouvait sa place au creux de mes genoux.

- Michael, qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais ? Repose-moi ! Lui ordonnai-je.

- Non !

- Michael arrête ça et repose moi, ça ne m’amuse pas.

- Non !

Il avait recommencé à avancer et ne prêtait pas la moindre attention à mes supplications.

- Si tu ne me reposes pas, je vais… Mais je ne finissais pas ma phrase, préférant laisser ma menace en suspens. Et de toute façon, qu’aurais-je pu faire contre lui ?

Michael en revanche trouvait la situation, on ne peut plus intéressante. Stoppant net sa progression, il me fixa dans les yeux avec un air de défi.

- Oui ? Chérie ? Continue je t’en prie. Me provoqua-t-il. Je suis curieux de ce que tu vas faire.

Il affichait un petit sourire malicieux qui me fit presque grincer des dents. Très bien, je n’étais surement pas du genre à laisser passer ça. J’allais lui montrer. Affichant à mon tour un sourire espiègle, je me redressai à l’aide de mes bras, toujours autour de son cou et déposai plusieurs petits baisers sur ses lèvres. Son sourire se fit plus large mais jusque-là il ne voyait toujours pas où je voulais en venir. Ce n’était qu’une question de temps ! Descendant lentement le long de son menton, je suivais la ligne de sa mâchoire avec mes lèvres. Arrivée à son cou, j’inspirai profondément, m’emplissant de son parfum entêtant. Mes lèvres se collèrent à sa peau, tandis que mes bras se resserraient un peu plus autour de son cou et je recommençai à l’embrasser. D’abord avec douceur, mes baisers se transformèrent rapidement en quelque chose de plus intense. Je sentais sa respiration s’accélérer au fur et à mesure. Et au moment où le bout de ma langue émergea de mes lèvres pour venir lécher la partie la plus tendre de sa gorge je sentis le sol ferme sous mes pieds. Pourtant ce n’étais pas exactement la situation que j’avais imaginée. En toute honnêteté, vu le mal qu’il se donnait pour que nous ne cédions pas à notre désir l’un pour l’autre dans l’immédiat, je m’étais dit qu’il me poserait sur le sol et s’éloignerait légèrement. Sauf que c’était le contraire qui s’était produit. Du coup, non seulement je sentais le sol dur sous mes pieds mais aussi le contact ferme de la carrosserie d’une voiture dans mon dos, et quelque chose de différent contre mon ventre, mais tout aussi dur que le sol ou la voiture. Je ne savais pas à quel moment il avait bougé et de quelle manière il s’y était pris pour que je ne me rende compte de rien mais le fait était que j’étais coincée entre un véhicule et Michael. Situation inquiétante s’il en est, sauf qu’il s’agissait de mon compagnon et qu’il manifestait un engouement pour cette position qui était loin d’être déplaisant. La respiration de Michael était de plus en plus rapide tandis qu’il enfouissait son nez dans mes cheveux. Je tentais de le repousser doucement, pour retrouver une certaine liberté de mouvement mais rien n’y faisait. Autant essayer de repousser un chêne centenaire, j’aurais eu plus de succès.

- Michael… commençai-je.

- Sais-tu que les loups ont un comportement fascinant dans la nature pendant la période d’accouplement ? me demanda-t-il d’une voix tendue et hachée.

- Hein ? Que… ?

- Tu vois, ils ont un rituel amoureux très expressif. Lorsque le male alpha a trouvé sa femelle, ils se rapprochent de plus en plus, et il n’est pas rare que leur affection se traduise par le contact physique.

Le discours de Michael, très rationnel, ne traduisait en rien la tension qui faisait trembler son corps tout entier. Appuyé de tout son poids contre moi, les mains de chaque côté de mon corps sur la carrosserie derrière moi, et le visage contre mes cheveux, je ressentais chaque tressaillement qui l’agitait. Après une minute de silence où je n’osai pas prononcer le moindre mot, Michael releva la tête pour me regarder et ce furent alors ses yeux bleus saphir qui rencontrèrent les miens.

- Par contacts physiques, je veux dire que les loups s’embrassent dans le cou pour manifester leur affection, juste avant de s’accoupler.

- Oh ! Fut ma seule réaction à cet instant précis. En fait, j’étais incapable de prendre la mesure de ce que j’avais engendré. Pour moi il ne s’était agi que d’une petite provocation mais pour lui, c’était visiblement beaucoup plus. J’avais vraiment tendance à oublier que Michael n’était pas humain, et j’allais devoir faire attention au moindre de mes gestes pour lui permettre de mieux se contrôler. Et j’allais aussi devoir faire des recherches sur la parade nuptiale des loups apparemment.

En attendant je me demandais bien comment j’allais pouvoir me sortir de cette situation, en fait je me demandais surtout si j’en avais envie. Sentir le corps musclé de Michel, épouser parfaitement mes courbes, son parfum musqué, sa respiration brulante et son regard empreint de désir, ne m’aidait pas à le repousser, bien au contraire. Sauf que si je le laissais perdre le contrôle et me prendre pour la première fois au milieu d’un parking souterrain, contre un véhicule quelconque et dans une position précaire, j’imaginais facilement sa déception une fois qu’il recouvrerait ses esprits. Je devais à tout prix tenter de le raisonner.

- Michael… hum… tu ne devais pas me montrer le reste de la soirée que tu as prévue ? Lui demandai-je pour détourner son attention et l’aider à se concentrer sur autre chose que sur mon décolleté qu’il lorgnait à présent, en se pourléchant les lèvres. Que Dieu me vienne en aide, s’il continuait à passer sa langue sur ses lèvres si parfaites, c’était moi qu’il allait falloir empêcher de lui sauter dessus.

Un grognement qui ressemblait à un ronronnement lui échappa tandis qu’il plongeait sur mon cou et me prodiguait le même type de caresse que moi un peu plus tôt. Je sentais sa langue humide et brûlante se promener le long de ma gorge, s’arrêtant de temps en temps pour aspirer la peau tendre et la mordiller doucement.

Je ne réussis pas à me contrôler suffisamment pour empêcher un gémissement de sortir de ma bouche.

Dès qu’il parvint aux oreilles de mon compagnon, sa main droite se déplaça de la voiture à mon épaule, qu’il caressa d’un doigt, avant de descendre sur le tissu de ma robe jusqu’à mon sein. Il ne s’y attarda pourtant pas, descendant sa main toujours plus bas, traçant un chemin sur tout mon corps. Son touché me rendait folle. Je voulais qu’il m’arrache cette robe le plus vite possible, je voulais le sentir sur ma peau. Je savais que c’était le loup qui le contrôlait, et je savais que je devais trouver un moyen de l’arrêter, pourtant, si mon cerveau semblait s’en souvenir, ma capacité à faire bouger mon corps de ma propre volonté semblait être partie en vacance. Et sa main continuait à descendre, le long de ma hanche, et ma cuisse dénudée par la fente de ma robe. Enfin, il me touchait vraiment, et la sensation était enivrante.

Une fois arrivé au creux de mon genou, il le releva à hauteur de ses hanches et imprima un mouvement de son bassin vers l’avant, me faisant partager son enthousiasme.

J’étais prête à me perdre dans ses bras et à le laisser faire tout ce qu’il souhaitait de moi quand un nouveau « bip bip » retentit juste derrière moi. Je sursautai tout à coup et Michael tourna brusquement la tête vers le trouble-faite, les sourcils froncés, les lèvres légèrement retroussées, visiblement, très mécontent d’être dérangé. L’homme qui venait de déverrouiller sa voiture, voiture qui se trouvait être juste dans mon dos, recula de deux pas en constatant le regard menaçant que venait de lui jeter Michael.

- M… Mr Madison ? C’est vous ? Demanda le petit homme avec un air soulagé sur le visage. S’il avait vraiment connu Michael, il n’aurait sans doute pas opté pour cette expression.

Et en un éclair, c’était fini, Michael s’était éloigné de moi, se plaçant à une distance beaucoup plus respectable, sa posture était détendue et un sourire fleurissait même sur ses lèvres. En fait, jamais je n’aurais pu me douter de la tension sexuelle qui l’animait encore si je n’avais constaté que ses yeux était toujours de ce bleu nuit impressionnant.

- Mr Wade ! s’exclama mon compagnon. Je vous croyais parti depuis longtemps déjà.

- Hum… oui, je… je n’ai pu partir qu’à l’instant, je suis désolé d’avoir… hum…interrompu… S’excusa le petit homme, en baissant les yeux et en se grattant l’arrière de la tête.

Verdict : Il avait assisté à toute la scène ! Bizarrement, la seule pensée qui parvenait jusqu’à mon cerveau était que le bleu pâle de ma robe devait très mal s’accorder à l’écarlate de mon visage.

Michael émit un claquement de langue significatif de son agacement.

- Aucun problème Mr Wade, je vous souhaite donc une bonne nuit. Ajouta-t-il néanmoins, avant de m’attraper le poignet et de m’éloigner du véhicule en direction d’une porte que je n’avais pas encore vue.

- Euh… oui… bonne nuit Mr Madison ! Répondit-il. Même si je ne doute pas qu’elle sera bonne.

Il avait chuchoté la dernière partie, sans doute pour lui-même mais je l’avais entendue, surement grâce au léger effet d’écho qui existait dans tous les parkings souterrains du monde. Seulement, si moi je l’avais entendue, aucun doute que Michael, avec son audition qui défiait les lois de la nature, l’ai également entendue. Je jetai furtivement un coup d’œil à son visage, avec un peu de chance si je ne mettais pas plus d’une demi-seconde à quitter le sol des yeux, je n’allais pas m’étaler de tout mon long sur le sol de béton, à cause de mes talons monstrueux.

Bingo ! Michael avait les dents si serrées que de légers tics nerveux faisaient frémir la peau de sa mâchoire. Chouette alors ! Un Michael énervé et excité pour une soirée romantique ! Il suffisait de me rajouter à l’équation et j’étais prête à parier que le tout exploserait plus rapidement qu’il n’en fallait pour dire Boum !

Je trottinai tant bien que mal derrière Michael, qui, tout à son agacement, ne prêtait pas grande attention à mes efforts surhumains pour ne pas m’affaler par terre.

Le son d’un véhicule que l’on démarre se fit entendre derrière moi et Mr Wade disparut plus vite qu’il n’était apparu.

- Mi… Michael, attends ! Je ne peux pas marcher si vite… Le suppliai-je.

Mon compagnon s’arrêta brusquement et je lui fonçai dedans. On pourrait croire qu’avec un corps aussi dur que le sien, je me serais stoppée net, mais non, je rebondis piteusement sur lui avant de repartir dans le sens opposé, vers le sol. Mes muscles se crispèrent en attendant l’impact. Impact qui n’arriva finalement pas. J’étais incapable de dire comment tout ça s’était produit mais je me retrouvai finalement dans les bras de Michael, à la renverse, une jambe en l’air comme si nous venions de finir un tango endiablé.

- Amour… soupira-t-il. Si tu veux finir dans mes bras, il te suffit de le demander.

Je lui donnai un coup de poing dans l’épaule pour lui manifester mon mécontentement. J’allais lui expliquer ce que je pensais de son brusque arrêt quand je remarquai que malgré le sourire qui illuminait son visage, des pointes bleutées persistaient dans ses prunelles.

- Tu n’es plus en colère ? Lui demandai-je, inquiète.

- En colère ? Pourquoi veux-tu que je sois en colère ?

- Eh bien… après notre interruption… Euh… tu n’avais pas l’air très joyeux. Marmonnai-je en tentant d’échapper à son regard.

Michael me saisit le menton entre le pouce et l’index pour me forcer à relever les yeux, avant de pousser un long soupir devant mon refus d’obtempérer. Bon je sais c’était stupide mais mon but n’était pas de lui faire du mal, seulement, après ma prise de conscience, un peu plus tôt, comme quoi Michael était tout sauf humain, et l’émergence potentiel du loup que je savais encore sous-jacent, mon instinct m’ordonnait de ne pas croiser son regard.

- Lucy ! Regarde-moi ! M’ordonna-t-il.

Ce qui eut pour effet de me réveiller de ma torpeur, et de me pousser à affronter ses deux émeraudes scintillantes.

- Combien de fois devrais-je te le répéter ? Tu ne dois pas avoir peur de moi. Jamais !

Son regard était si douloureux qu’un frisson de dégout envers moi-même me secoua totalement. Je tendis les bras pour les passer autour de son cou et lui donner un baiser, ne supportant pas de le voir souffrir par ma faute. Mais Michael ne m’en laissa pas l’occasion. Me remettant sur mes pieds, il me saisit les poignets, me les plaquant le long du corps, avant de venir appuyer son front contre le mien. Nos bouches se trouvaient terriblement proches et pourtant il ne fit pas le moindre mouvement pour m’embrasser.

Je me forçai à soutenir son regard puisque c’était visiblement le but de la manœuvre.

- Amour, regarde-moi. Chuchota-t-il contre mes lèvres. Dis-moi ce que tu vois ?

Encore cette question ! Et j’ignorais toujours quelle réponse il attendait de moi.

Je ressentais un grand vide en sachant que quoi que je lui dise, ça ne lui conviendrait pas et que je le ferai encore souffrir, aussi préférai-je m’abstenir. Je fermai les yeux pour ne pas voir l’expression douloureuse qu’il allait afficher d’un instant à l’autre.

Au moment de parler ma voix se fit soudain plus dure que je ne l’avais voulu.

- Michael, j’ignore ce que je dois répondre à cette question. Je vois bien que tu attends quelque chose de moi mais il semble que je ne sois pas encore arrivée au point de notre relation où la réponse me semble évidente. Mais si tu me disais ce que tu souhaites entendre alors…

Mais les lèvres de Michael se posèrent sur les miennes avant que je puisse finir ma phrase.

- Chut… ne dis plus rien. Dit-il la voix emplie de tristesse. Tout ce que tu diras de plus ne fera que me faire souffrir davantage. Et si tu ne comprends pas ce que je te demande c’est que tu n’es pas encore prête. J’ai sans doute surestimé… non rien… oublie ça. Je ne veux pas gâcher notre soirée alors…

La fin de la phrase fut avalée par un long baiser qui sembla durer une éternité. Il y avait un tel désespoir dans ce baiser que je ne pus me résoudre à l’interrompre. Je n’étais peut-être pas capable de le satisfaire pleinement avec mes mots, mais ça, je savais que je pouvais lui donner. Mes lèvres, mon corps, ils étaient à lui, inconditionnellement. J’espérais juste que ça lui suffirait… le plus longtemps possible.


Suite>>

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commentaires

P
ben ailleurs je t'ai cité les idées qui me sont venues tardivement lol, mais je pense savoir!! mais de rien, j'adore ton histoire!!
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P
haaaaaaaaaaaaaaaaa!! mais qu'est ce qu'il attend d'elle quand il pose cette question!!! grrrr
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C
<br /> <br /> Je suis sure que tu t'en doutes^^<br /> <br /> <br /> merci pour ta lecture assidue en tout cas^^<br /> <br /> <br /> <br />